09 juin 2013

Le peuple doit garder le dernier mot dans notre pays

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UDC Suisse, le 9 juin 2013)
En disant NON à l’élection du Conseil fédéral par le peuple, les citoyennes et citoyens suisses ont suivi l’argumentation selon laquelle il n’est pas nécessaire de changer la procédure d’élection du gouvernement national. Tous les autres partis politiques n’ont cessé de clamer que le Parlement est le corps électoral le plus digne et le plus capable pour cette élection. L’UDC n’hésitera pas à leur rappeler ces belles déclarations lors des prochaines élections complémentaires ou générales au Conseil fédéral et à dénoncer les intrigues et magouillages qui accompagnent habituellement ce scrutin.

L’UDC continuera de s’engager pour le renforcement des droits des citoyennes et citoyens suisses. Elle s’opposera notamment aux intentions du Conseil fédéral de conclure des accords avec l’UE qui placent le droit européen au-dessus du droit suisse et qui contraignent la Suisse à reprendre automatiquement les réformes du droit UE. Il est aussi hors de question pour l’UDC de soumettre la Suisse à la juridiction de la Cour européenne de justice. On citera à ce propos Yves Rossier, secrétaire d’Etat, interrogé sur les mandats de négociation concernant les questions institutionnelles: « OUI, ce sont des juges étrangers. » L’UDC se battra donc avec tous les moyens à sa disposition contre des « juges étrangers » et pour la sécurité du droit suisse, clé de la prospérité de notre pays. L’UDC veut que les citoyennes et citoyens suisses aient le dernier mot dans leur pays, et non pas des conseillers fédéraux et autres autorités à côté de la réalité qui veulent pousser la Suisse dans l’UE. Les conséquences tragiques du non-respect de la volonté populaire par ses milieux sont désormais connues: les étrangers criminels ne sont pas expulsés, les criminels sexuels sont prématurément relâchés et une industrie d’asile prospère profite des abus systématiques dans droit d’asile en Suisse.

Le OUI massif à la révision de la loi sur l’asile illustre l’inquiétude de la population suisse face aux abus dans le droit d’asile. Il est désormais capital, aux yeux de l’UDC, de prendre des mesures efficaces pour accélérer les procédures, de durcir le traitement des requérants d’asile criminels et de réduire le pouvoir d’attraction de la Suisse sur les migrants économiques qui n’ont pas la qualité de réfugiés. Voilà la seule manière de régler le chaos et la criminalité qui affectent le secteur de l’asile. Les belles paroles de la conseillère fédérale concernée ne suffisent pas à cet effet. Il est temps de passer aux actes, ce qui implique un gros effort quotidien. Par ailleurs, l’UDC soutient les mesures urgentes suivantes qui n’ont malheureusement pas obtenu le soutien du Parlement:

  • installer des centres fermés pour les requérants d’asile récalcitrants.
  • les recours contre un refus de l’asile sont traités par une instance de recours du DFJP et non pas par le Tribunal fédéral administratif qui prolonge souvent massivement la procédure.
  • la règlementation des cas de rigueur doit être levée: les personnes admises provisoirement ne doivent pas recevoir d’autorisation de séjour.
  • réduire l’attractivité de la Suisse pour les personnes admises provisoirement: autorisation de séjour après 7 ans (et non pas après 5 ans comme aujourd’hui), regroupement familial après 5 ans (3 ans actuellement).
  • supprimer l’asile familial: le conjoint et les enfants d’un réfugié ne bénéficient plus automatiquement du statut de réfugié.
  • supprimer l’assistance judiciaire gratuite pour tous les requérants d’asile.
  • en cas d’expulsion, il n’est plus tenu compte de l’unité de la famille.
  • les requérants d’asile ne reçoivent plus que l’aide d’urgence.