18 février 2013

Le drôle de manège d’Ensemble à gauche

(UDC Ville de Genève, le 18 février 2013) Lors de la prochaine séance du Conseil municipal (mardi 19 février), le groupe Ensemble à gauche demandera l’urgence sur le crédit d’étude concernant le manège de la rue Piachaud. Une dépense de 1,7 millions de francs que Rémy Pagani, élu sous la bannière d’Ensemble à gauche, a retiré du huitième plan financier quadriennal (PFI) et classifié comme « projet non planifié » (liste A) suite à la baisse des investissements décidés par le Conseil municipal lors du débat budgétaire en décembre dernier.

Ensemble à gauche justifie sa résolution par le manque de places de crèche et l’absence d’une maison de quartier dans ce secteur. Et aussi par l’opportunité ainsi offerte de « piétonniser » les rues à l’entour, ce qui obligerait la circulation à contourner le parc des Bastions pour entrer dans le centre-ville.

Les conseillers municipaux UDC-Ville de Genève ne se sont pas opposés à ce crédit voté à la fin de la législature précédente. Depuis, il y a eu le vote du budget 2013 et les investissements ont été arrêté à hauteur de 110 millions de francs en lieu et place des 150 millions souhaités par Rémy Pagani. En date du 16 janvier 2013, un plan d’engagement a été présenté par le Conseil administratif. De nombreux arbitrages ont été décidé qui reportent dans le temps des projets d’étude ou de réalisation, telle celui de la réhabilitation du manège de la rue Piachaud. Les élus UDC ont pris acte de ce plan et tiennent à le respecter afin de garantir l’enveloppe des investissements pour 2013.

La résolution et l’urgence demandées par le groupe Ensemble à gauche n’est donc pas acceptable parce que remettant en cause l’un des arbitrages décidés par le Conseil administratif, sans que la situation n’ait évolué depuis lors. Les élus UDC notent que c’est la même formation politique que celle du magistrat en charge des constructions qui remet en question la décision de l’exécutif de la Ville de la Genève. Nous espérons que ce n’est pas le début d’un petit jeu de dupes qui, d’un coté, voit un magistrat établir un plan modérant les investissements et, d’un autre coté, voit sa propre formation politique demander de rediscuter ces mêmes projets mis en attente pour des raisons économiques. Le tout en année électorale et sur le dos des contribuables !

Pour tout renseignement:

Eric Bertinat, Conseiller municipal Ville de Genève, chef de groupe, 076 / 391 25 03