(UDC Genève, le 4 juin 2014) 15 ans de prison pour un meurtre particulièrement odieux, c’est une peine qui est peu fréquente à Genève, toujours prompte à la mansuétude. Après 10 ans de détention, voilà que l’on accorde à cet assassin un régime de semi-liberté à purger à La Pâquerette des Champs avec en prime quelques week-ends de liberté. Et devinez quoi ? Il n’est pas rentré dimanche soir. Nous retrouvons Me Spira ancien bâtonnier, défenseur de la directrice de… La Pâquerette dans l’affaire du meurtre d’Adeline et également avocat du meurtrier en fuite justifier son « évasion » par des arguties bien peu sérieuses allant jusqu’à n’être pas « inquiet par rapport à autrui » (La Tribune du jour).

L’UDC-Genève espère vivement que cette optimiste déclaration s’avèrera juste mais ne peut plus supporter ce feuilleton pénitencier délirant qui démontre l’incapacité des autorités à appliquer des peines qui soient des peines et surtout à régler de manière sérieuse l’emprisonnement des criminels sur son territoire. C’est ce que nous pouvions espérer après les déclarations de Pierre Maudet qui ont suivi la présentation du rapport Ziegler. Mais des paroles aux actes, il y a une étape qui n’est toujours pas franchie. Pourtant les moyens financiers et humains sont conséquents. Seule l’aptitude des responsables politiques et de quelques psychiatres à gérer correctement ces dossiers sont à remettre en cause. Mais y a-t’il seulement un responsable dans cette république lorsque des fautes de cette importance sont commises ?

Pour info:
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale (079 / 874 83 97)