27 septembre 2013

Immigration: la parole est maintenant au peuple

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(UDC Suisse, le 27 septembre 2013)

Les Chambres fédérales ont refusé aujourd’hui au vote final l’initiative populaire « contre l’immigration de masse ». Seule l’UDC s’est prononcée pour que la Suisse puisse à nouveau contrôler indépendamment l’immigration. Il est à relever que Mauro Poggia du MCG s’est abstenu alors que le programme de son parti prévoit la priorité aux Genevois. Drôle de contradiction ! Tous les autres partis politiques refusent de s’attaquer aux problèmes évidents provoqués par une immigration qui échappe à tout contrôle. Or, il s’agit pourtant de la problématique qui préoccupe le plus les Suissesses et les Suisses. Grâce à l’UDC, le peuple pourra trancher dans les mois à venir.

L’initiative populaire « contre l’immigration de masse » permet à nouveau à la Suisse de gérer indépendamment l’immigration, donc de décider qui peut venir dans le pays et pour combien de temps. Tel n’est pas le cas aujourd’hui.

Conséquence de la libre circulation des personnes avec l’UE, mais aussi des frontières ouvertes et du chaos qui règne dans le secteur de l’asile, le solde migratoire positif de ces dix dernières années est de 630 000 personnes. C’est dire que la population résidante de la Suisse s’est accrue de l’équivalent du nombre d’habitants du canton d’Argovie ou des villes de Zurich, Berne et Lausanne réunies. Selon le scénario élevé de l’Office fédéral de la statistique, la Suisse comptera quelque 10 millions d’habitants en 2035. Nous constatons tous les jours les résultats de ce développement: trains bondés, routes bouchées, hausse des loyers et des prix du sol, perte de précieuses terres cultivables, pression sur les salaires, criminalité étrangère, hausse du chômage dans les branches à forte immigration, abus dans le droit d’asile et disproportion d’étrangers dépendant des institutions et assurances sociales.

Moyennant des plafonds et des contingents annuels, l’initiative « contre l’immigration de masse » redonne enfin à la Suisse les instruments dont elle a besoin pour reprendre le contrôle de l’immigration. Ce projet ne réclame ni un arrêt complet de l’immigration, ni la résiliation des accords avec l’UE comme l’affirment les adversaires de l’initiative avec une parfaite mauvaise foi. En réalité, cette initiative charge le Conseil fédéral de renégocier la libre circulation avec l’UE afin que nous puissions à nouveau gérer nous-mêmes l’immigration et, si nécessaire, la plafonner. Il s’agit là d’une démarche raisonnable et modérée.