L’UDC trouve choquante l’annonce de grève des enseignants du post obligatoire pour faire la grève des notes. Les syndicalistes prennent les élèves et leurs parents en otage, mettant leur avenir en péril, tout comme elle trouve également choquant l’absence de réaction de la part des responsables du DIP, à commencer par sa Conseillère d’Etat, Mme Anne Emery-Torracinta.

Selon la presse, les syndicalistes demandent l’engagement de 30 postes supplémentaires. Voilà une exigence qui n’aurait pas lieu d’être si le projet de loi déposé par l’UDC (PL-11323) et portant la durée normale du travail dans la fonction publique à 42 heures était accepté par le Gd Conseil. En effet, avec un tel horaire – déjà en vigueur dans de nombreux cantons et au sein de la Confédération – le problème serait réglé.

42 heures par semaine, à prestation constante, l’équivalent plein temps pour l’enseignement est de 286 emplois. Ainsi qu’on le constate, non seulement ce nouvel horaire règle le problème de l’engagement de 30 nouveaux enseignants mais il dégage même des marges supplémentaires pour palier à l’engagement pour ces prochaines années de nouveaux fonctionnaires.

L’UDC relève enfin qu’après avoir versé l’an passé plus d’un demi-milliard de francs à la caisse de pension des enseignants, ces derniers ont une curieuse façon de montrer leur reconnaissance à la population.

Pour information :

Patrick Lussi, député, membre de la commission des finances, 076 / 364 17 27
Thomas Bläsi, député, membre de la commission de l’enseignement supérieur, 079 / 831 68 70