08 avril 2015

La FER, une association patronale qui ne veut du bien qu’aux partis bourgeois

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La Fédération des entreprises romandes (FER), sous les signatures de son président Nicolas Brunschwig et de son directeur général Blaise Matthey se fend d’une lettre adressée à ses 27’000 entreprises membres et plus de 70 associations professionnelles pour favoriser le PDC Guillaume Barazzone.

L’UDC est surprise une nouvelle fois, mais pas déçue, devant ce soutien exclusif apporté au seul camp bourgeois. Certes, c’est une vieille habitude, datant d’une époque aujourd’hui révolue. Mais il serait temps de la casser. La politique économique a totalement changé et l’UDC attend des dirigeants de la FER qu’ils cessent leur soutien systématique à l’Entente. Ni le PLR, ni même le PDC, ne sont aujourd’hui les acteurs principaux de la politique économique au niveau national, cantonal ou communal. Un récent classement établi par l’Union suisse des arts et métiers (USAM) démontrait que l’UDC est le parti le plus proche de l’économie par son soutien et sa proximité avec l’artisanat, loin devant les amis de la FER. En début d’année, economiesuisse, et suite à la votation du 9 février 2014, proposait un projet intitulé «Avenir du marché suisse du travail», afin «d’exploiter plus efficacement le potentiel de travailleurs autochtones», et reconnaissait implicitement la justesse du combat de l’UDC.

Compte tenu du rôle majeur que l’UDC joue depuis de nombreuses années sur l’échiquier politique, la section genevoise ne comprend pas l’ostracisme de la FER envers son candidat. Thomas Bläsi est pourtant membre de la FER et a sauvé une entreprise en difficultés, préservant ainsi des emplois. Il ne sera donc pas soutenu par sa propre association patronale.

La seule explication est à rechercher dans la consanguinité politique de ces mêmes dirigeants qui assurent à leur descendance postes et soutiens selon leur volonté. Ce refus d’évoluer selon une nouvelle situation se double d’une absence de respect envers une partie de leurs adhérents proches de l’UDC ou qui soutiennent notre parti au niveau communal dans son combat pour les PME et les artisans. Sans l’UDC, ni le PLR, ni le PDC, n’obtiennent la majorité nécessaire pour combattre la politique socialiste menée par le Conseil administratif de la Ville de Genève. L’oublier, c’est se contenter de la situation actuelle. C’est refuser de mener bataille pour changer la majorité de gauche à l’exécutif.

L’UDC n’est pas du tout satisfaite de cette situation. Elle le fera savoir non seulement à ses membres, mais aussi aux nombreux commerçants avec qui elle a contact ainsi qu’aux associations patronales et bancaires établies sur la place. De plus, elle communiquera sur le choix partisan de la FER auprès du prochain comité central de l’UDC, à Fribourg, le 17 avril prochain.

Pour information :
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97
Eric Bertinat, secrétaire général et conseiller municipal, 076 / 391 25 03