24 janvier 2019

Un Conseil d’Etat en fin de vie

Maudet
Ainsi donc, le Conseil d’Etat genevois, en version réduite, s’est réunit en catimini, dimanche dernier. Pourquoi ce club des cinq ? Parce que cinq membres de l’exécutif n’ont plus confiance en deux de leurs collègues : Mme Nathalie Fontanet et surtout M. Pierre Maudet. Il y a longtemps que l’UDC dénonce ce micmac comme une Affaire d’Etat. Et elle l’est, preuve en est ces cris et chuchotements dans l’ombre de magistrats indésirables ! Cinq conseillers d’Etat ont jugés la situation suffisamment grave pour passé outre l’article 105 de la Constitution cantonale : « Le Conseil d’Etat est une autorité collégiale ».
 
L’UDC, une fois encore, dénonce une situation pourrie du seul fait d’un magistrat qui malgré ses mensonges, malgré les financements politiques dissimulés à son parti, malgré ses déductions fiscales problématiques, malgré le fait que ce magistrat en charge de la police ait incité un ami à faire de fausses déclarations à la justice, s’incruste au pouvoir pour des raisons qui apparaissent de plus en plus comme étant purement égoïstes.
 
Cette posture entraîne, jour après jour, des dysfonctionnements graves et dégrade la relative confiance que la population a pour ses élus.
 
Puisqu’il n’est pas possible d’obtenir la démission de Pierre Maudet et que le Conseil d’Etat en est réduit à dysfonctionner, le temps est venu de demander la démission de l’ensemble du Conseil d’Etat. C’est un acte fort, le seul qui puisse rétablir la confiance perdue entre la population et ses élus. Les députés UDC proposeront un amendement pour une « démission sans délai » à la résolution de l’extrême-gauche Pierre Maudet ne peut plus être membre du Conseil d’Etat et doit en tirer les conséquences immédiatement ! (R 865-A). Le Conseil d’Etat est mort, vive le Conseil d’Etat !