13 mai 2016

Police municipale armé : On ne contrarie pas le conseiller d’État Maudet !

APM

Une nouvelle fois l’exécutif genevois s’oppose au vote du législatif, en refusant le vote final du projet de loi  11333-A, présenté par l’UDC et demandant que nos agents de police municipale (APM) obtiennent le standard minimum helvétique, c’est-à-dire le brevet fédéral de policier (équivalent au certificat fédéral de capacité).

Face au «crime de lèse-majesté» qui lui était hier infligé par la majorité du Grand Conseil, le Conseiller d’Etat Pierre Maudet motive son courroux par sa conception toute personnelle des services de Police. Ce qui revient à livrer les APM non armés aux violences quotidiennes de nos rues augmentée d’une immigration massive drainant son lot d’incivilités et autres larcins.

Pierre Maudet a donc refusé le 3ème débat, c’est à dire le vote définitif du projet de loi, en prétextant qu’il devait consulter les communes vu le coût de formation à charge des Communes engendré. Un prétexte fallacieux puisqu’il est connu que l’ACG est opposée à l’armement des APM, contrairement à la Fédération suisse des fonctionnaires de police, qui elle, soutient la demande en reconnaissant que tout corps portant l’appellation « police » doit avoir le brevet.

Devons-nous conclure, en ces temps difficiles, que toutes nos ressources financières doivent être consacrées à l’accueil, l’entretien, la formation des réfugiés reçus dans notre canton, ceci au dépend de notre population résidente ?

Nous rappelons que ce projet de loi 11333 a été déposé le 1er septembre 2015. Il faisait suite au dépôt d’une résolution des conseillers municipaux UDC de la ville de Genève «Pour une police municipale armée» du 19 mars 2013. La commission cantonale judiciaire et de la police a consacré huit séances à son étude. Toutes les auditions nécessaires à se forger une opinion ont été réalisées. Le rapport final a été déposé le 1er septembre 2015. Il est pitoyable pour un Conseil d’Etat qui aime à se dire responsable refuse un complément de formation à ses policiers, fussent-ils municipaux ou, alors, entend il maintenir une ségrégation parmi ses collaborateurs ? Car que déduire de cette décision prise, il y a quelques mois par le Conseil d’Etat d’offrir, sans formation complémentaire, le brevet fédéral de policier aux agents de l’ex DGA qui ont accédé à la PSI (Police de Sécurité Internationale) ?