18 mai 2016

Révision de la loi sur l’asile :  l’UDC s’adresse directement aux élus communaux

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A Genève, la barre des 6’000 requérants d’asile a été franchie en 2015 et le dispositif d’hébergement de l’Hospice général est saturé. C’est donc au tour des communes de trinquer, comme l’a décrété le Conseil d’Etat par son arrêté du 22 juillet 2015 « invitant » les communes à mettre à disposition de l’Hospice général leurs terrains et leurs abris de protection civile.

Ainsi, des communes déjà densifiées, précarisées, avec un risque de fracture sociale élevé, comme par exemple Onex, Thônex ou Meyrin, ont été unilatéralement sélectionnées par l’Hospice général pour son passage en force. Le seul critère déterminant est la constructibilité des terrains ou la disponibilité d’abris PCi pour hommes célibataires (de préférence proches d’écoles primaires comme à Meyrin ou Bernex).

Cette politique du fait accompli dédaigneuse a ainsi déjà rencontré des premières résistances légitimes de la population, par le biais de plusieurs pétitions, et des autorités communales. Tous les moyens démocratiques et légaux à disposition des communes n’ont malheureusement pas d’effet contraignant, mais peuvent encore influencer le cours des choses.

Or, avec la révision de la loi sur l’asile soumise à votation le 5 juin prochain, les communes et les privés pourront en toute légalité être expropriés pour construire des centres d’hébergement pour migrants dont la plupart n’ont même pas droit à l’asile, mais qui seront toutefois assurés d’être nourris, logés, blanchis et défendus gratuitement aux frais du contribuable victime, lui, d’une véritable discrimination « positive ».

La vigilance est de mise et c’est la raison pour laquelle l’UDC​-Genève a adressé un courrier cette semaine​(en pièce jointe) à tous les élus et responsables communaux genevois afin de les rendre attentifs à ce qui les attend.