13 février 2017

Pas d’augmentation des impôts – renoncer au passeport pour la naturalisation en Suisse

UDC

L’UDC prend acte de l’acceptation du projet de naturalisation facilitée. Les Suissesses et les Suisses ont fait confiance aux promesses selon lesquelles les étrangers de ladite troisième génération sont bien intégrés et qu’il n’est donc pas nécessaire de faire vérifier leur situation par les communes de domicile.  L’UDC continue d’avoir de sérieux doutes à ce sujet en constatant que la majorité des attaques terroristes en Europe ont été précisément commises par des immigrants musulmans de la deuxième et de la troisième génération. L’UDC attend des autorités de tous les échelons qu’elles fassent preuve de la plus grande circonspection possible en vérifiant le respect des exigences en termes d’intégration lorsque la loi révisée sur la nationalité entrera en vigueur le 11.1.2018. Le conseiller national Andreas Glarner, responsable de la politique d’asile et des étrangers à l’UDC Suisse, demande de surcroît que les personnes qui souhaitent se naturaliser en Suisse soient obligées de renoncer à leur nationalité précédente. Il soumettra au groupe parlementaire UDC une motion dans ce sens durant la session d’automne des Chambres fédérales.

L’UDC prend acte de la décision du peuple de refuser la révision de la réforme de l’imposition des entreprises. Cette révision fiscale a été mise en œuvre sous la pression de l’OCDE et de l’UE qui avaient annoncé qu’elles n’accepteraient plus le mode d’imposition des sociétés bénéficiant d’un régime fiscal spécial dans les cantons suisses. Le Conseil fédéral devra représenter cette décision des citoyens auprès de ces organisations étrangères. La majorité du peuple suisse n’accepte plus de céder aux pressions étrangères, si bien que la Suisse ne pourra pas respecter les délais impartis. Le refus de la révision de l’imposition des entreprises risque de faire partir certaines sociétés ou de les inciter à désinvestir en Suisse. Il est cependant hors de question que le manque à gagner fiscal qui en résulte soit compensé par une augmentation des impôts grevant les particuliers ou les entreprises. L’UDC demande donc au Conseil fédéral de préparer immédiatement un programme de mesures réduisant la croissance des dépenses au niveau fédéral.

Une société et une économie performantes ont besoin d’une infrastructure de transport répondant aux besoins. Grâce au FORTA la route dispose désormais d’un fonds de financement de durée indéterminée par analogie au rail. Le OUI au FORTA est donc un OUI à la route et un OUI à la prospérité de toutes les régions. L’application de l’arrêté sur le réseau des routes nationales, qui a fait l’objet d’un long combat politique, pourra ainsi immédiatement commencer. Il s’agit notamment de transférer 400 km de routes cantonales dans le réseau des routes nationales. Les routes nationales doivent être élargies là où les problèmes de circulation sont les plus graves et les heures d’attente dans les bouchons les plus nombreuses. Tout le monde profitera finalement de la suppression de ces goulets d’étranglement qui provoquent des pertes de temps et de ressources.